La nutrition

Il est désormais évident que la nutrition est l’une des portes ouvertes vers une bonne santé. Il est prouvé qu’une nutrition équilibrée diminue développer différentes maladies, comme les maladies cardiovasculaires, le cancer ou le diabète. De nombreuses études scientifiques viennent étayer ces nouvelles connaissances. Mais même si le Haut conseil de la santé publique recommande de porter une attention particulière à la nutrition et à l’activité physique, trop peu de monde y accore réellement de l’importance.

La nutrition pour améliorer sa santé

L’alimentation simple n’est plus le seul élément rentrant en ligne de compte dans la nutrition. L’activité physique est définitivement intégrée dans les facteurs rentrant dans la nutrition car conditionnant les dépenses énergétiques de l’organisme. C’est ainsi qu’un déséquilibre entre ces différents facteurs peut impliquer l’apparition et le développement de nombreuses maladies chroniques parmi les plus fréquentes aujourd’hui. Des liens commencent d’être établis entre la nutrition et certains maladies inflammatoires auto-immunes, les allergies, les troubles du sommeil, la dégénérescence oculaire, …

Les dernières recherches scientifiques démontrent qu’une alimentation équilibrée, diversifiée et dans des proportions correctes est indispensable à la croissance, au maintien de l’immunité, à la fertilité ou encore à un vieillissement réussi.

Les repères pour bien manger

Depuis 2001, le programme national nutrition santé (PMMS) propose de recommandations nutritionnelles pour prévenir l’apparition de certaines maladies et promouvoir la santé publique. Des repères nutritionnels clés ont été émis :

  • Fruits et légumes : au moins 5 portions de 80 à 100 g par jour
  • Fruits à coque sans sel ajouté : une petite poignée par jour
  • Légumineuses : au moins 2 fois par semaine
  • Produits céréaliers : tous les jours, en privilégiant les produits complets ou peu raffinés
  • Produits laitiers : 2 portions par jour,
  • Viande : privilégier la volaille et limiter la consommation de viande rouge
  • Poisson et fruits de mer : 2 portions par semaine
  • Charcuterie : limiter la consommation à 150 g par semaine
  • Matières grasses ajoutées : à limiter. Privilégier les matières grasses végétales
  • Produits sucrés : à limiter
  • Boisson : favoriser l’eau
  • Sel : à réduire
  • Activité physique : au moins 30 minutes par jour, 5 jours par semaine

Mise en place des étiquetages Nutri-Score

Un arrêté ministériel de 2017 a imposé l’usage officiel du label Nutri Score. Placé sur les emballages, ce logo classe les aliments selon leur qualité nutritionnelle dans l’une des 5 catégories identifiées par une couleur, du vert foncé au rouge, associée à une lettre, de A à E.

Ce logo affiche les éléments essentiels entrant dans la composition des produits : ingrédients, énergie et nutriments, pour lesquels des associations avec la santé, positif ou négatif, sont avérés. Ce logo n’est pas encore obligatoire, cependant, plus de 70 industriels de l’agroalimentaire se sont déjà engagés à l’apposer sur leurs produits.

Les nouvelles préoccupations

Les aliments ultra-transformés composent la majeure partie de l’offre des supermarchés. Et ceux-ci semblent de plus en plus associés aux risques de cancer et de maladies cardio-vasculaires. Mais, curieusement, ces dernières années, de nouvelles enseignes ont émergées et favorisent une alimentation plus saine comme Grand frais, La vie claire, Naturalia, Biocoop, … Le bio a le vent en poupe. Les produits bio présentent l’avantage d’être meilleurs pour la santé, car sans produits chimiques nocifs. Ensuite, ils tiennent généralement compte des saisons et sont cueillis à maturité. Ainsi, ils possèdent plus de goût et de saveurs que des fruits et légumes qui finissent de mûrir dans des camions.

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